La formation aux Soft Skills, ou compétences interpersonnelles, est devenue essentielle dans le monde professionnel moderne. Mais comment peut-on faire évoluer les savoir-être d’une personne ?

Définition des Soft Skills


Les Soft Skills correspondent aux compétences personnelles ou savoir-être d’une personne et peuvent inclure de très nombreuses qualités. Certaines Soft Skills sont innées, d’autres semblent s’acquérir avec le temps et l’expérience, mais surtout, elles sont de plus en plus valorisées dans le monde de l’entreprise.

Les savoir-être regroupent à la fois :

  • Des traits de personnalité, le plus souvent innés et acquis dès le plus jeune âge, comme la curiosité, l’empathie ou l’aisance relationnelle ;
  • Des capacités émotionnelles, comme l’optimisme ou le contrôle de soi ;
  • Des compétences douces, qui s’acquièrent ou se développent, comme la créativité, la concentration, l’organisation, la gestion de conflits…

Les trois grandes familles de Soft Skills à connaître :

Les Soft Skills comportementales :

  • la capacité à s’organiser ;
  • l’adaptabilité ;
  • la flexibilité ;
  • l’autonomie ;
  • le sens des responsabilités ;
  • la discipline et l’auto-discipline ;
  • la gestion du stress ;
  • l’audace ;
  • l’esprit d’initiative ;
  • la gestion du temps

Les Soft Skills relationnelles :

  • la communication interpersonnelle ;
  • l’esprit d’équipe,
  • l’esprit de coopération ;
  • l’intelligence émotionnelle ou empathie ;
  • la négociation ;
  • la capacité à déléguer ;
  • la confiance en soi ;
  • la résolution de problème ;
  • la gestion de conflits et la médiation ;
  • le leadership ou la capacité à motiver ;
  • la capacité à fédérer.

Les Soft Skills cognitives :

  • l’attention et la concentration ;
  • l’esprit critique ;
  • la créativité ;
  • la persévérance ;
  • la capacité d’analyse ;
  • la capacité de synthèse ;
  • la curiosité intellectuelle ;
  • la résilience.

Cela vous parait moins flou ? Tant mieux. Sinon, consultez toutes nos thématiques de formation Soft Skills !

S’il est vrai que chacun de de nous possède des prédispositions à l’empathie, à l’écoute ou à l’organisation, la plupart des compétences douces semblent pouvoir s’apprendre.

Qu’en est-il vraiment ? S’agit-il d’un renforcement ou d’un vrai apprentissage ?

Peut-on vraiment former à un savoir-être ?


Lorsque chez Evolve nous avons commencé à parler de formations aux soft skills, nous avons pu voir que le sujet pouvait surprendre ou faire débat. Aujourd’hui, la machine est en marche, et les formations Soft Skills ont le vent en poupe ! Mais peut-on vraiment développer les savoir-être d’une personne ?

Pourquoi la réponse est OUI

Certaines personnes semblent naturellement douées pour certaines soft skills, tandis que d’autres peuvent les développer avec le temps et l’expérience. On sait que l’environnement dans lequel une personne grandit impacte ses compétences comportementales futures. Le contexte professionnel ou les défis que doivent surmonter les collaborateurs jouent également dans le développement de leurs compétences personnelles sur le long terme.

Il semble donc possible d’apprendre à développer des savoir-être en particuliers, pourvu qu’on place l’individu dans un environnement propice (mise en situation), qu’on l’expose à des défis (de communication, en management, en organisation de travail) et qu’on le laisse expérimenter par lui-même l’intérêt des astuces et clés qu’on lui propose.

Exemples de méthodes pédagogiques pour former aux savoir-être

  • La formation théorique : enseigner les concepts qui se cachent derrière chaque type de soft skills pour mieux démontrer leurs bénéfices.
  • L’apprentissage par l’expérience : par l’exposition à diverses situations sociales et professionnelles, on cherche à favoriser la recherche de solutions.
  • L’accompagnement individuel : pour identifier les points forts et les axes d’amélioration, on réfléchit aux conséquences de ses réactions ou attitudes.
  • Les techniques du développement personnel : à reprendre sans modération au niveau des conseils pratiques pour améliorer les compétences comportementales… et sa vision de soi et des autres.
  • La réflexion personnelle : pour prendre conscience de ses propres comportements et attitudes et ce qui crée ou non des points de blocage en équipe.
  • Les mises en situation et exercices pratiques : pour mettre en perspective les stratégies et techniques proposées pour évoluer.
  • Le Feedback constructif : pour comprendre et intégrer les avis extérieurs, notamment au sein du groupe, pour rechercher de meilleures alternatives.

Pourquoi la formation aux Soft Skills est un défi :

  • Les soft skills sont profondément ancrées dans la personnalité et le comportement de chaque individu, et leur développement demande du temps, de la pratique et souvent un soutien personnalisé.
  • Contrairement aux compétences techniques, il est difficile de mesurer les progrès en matière de soft skills de manière objective.
  • Chaque individu a des besoins ou manières d’apprendre différents, ou intimement liés à sa personnalité ou son histoire personnelle.
  • Enfin, le maintien de telles compétences comportementales dans le temps nécessite une pratique continue… et un environnement favorable (du moins les valorisant).

Pourquoi investir sur le capital humain plutôt que dans les hard skills ?

Une question de valeurs humaines…

Aujourd’hui, on assite à un retour de valeurs plus respectueuses de l’homme, de l’environnement, de la santé :

  • Les entreprises ont pour responsabilité la santé mentale et physique de leur salarié, et jamais il n’a autant été question de bien-être.
  • En même temps, nous assistons à une véritable course à la productivité. Les conseils et coachs en efficacité et productivité au travail se multiplient, et l’homme est mis en concurrence avec la machine. Celle que l’on nomme « intelligence artificielle » – de quoi donner envie d’équilibrer la balance non ?
  • Enfin, il n’a jamais autant été question de créer du lien, de l’engagement, de la créativité et de la capacité à rester adaptable face à un monde en perpétuelle mutation (technologique, économique, écologique, etc).

Et une question de productivité


Si l’on se focalise sur l’aspect productif et professionnel, voici les raisons pour lesquelles une entreprise devrait privilégier le développement du capital humain :

  • Pour l’adaptabilité et la flexibilité des employés face aux évolutions de leur poste et environnement de travail
  • Pour les compétences en communication, en collaboration et en gestion des conflits, qui sont essentielles pour un travail d’équipe efficace et une gestion de projet sans encombre.
  • Pour l’engagement et la rétention des talents, réduisant le taux de rotation des salariés et des coûts de recrutement,
  • Pour les compétences en leadership et en gestion, cruciales dans la croissance et le respect des objectifs de l’entreprise
  • Pour l’innovation, la créativité ou encore la résolution de problème, avec des employés aptes à proposer des idées nouvelles et des solutions innovantes, boostant la compétitivité sur le long terme.

« Investir dans l’humain, c’est aussi contribuer à construire et maintenir une culture d’entreprise forte et positive. Ce qui peut attirer des talents de qualité, améliorer la satisfaction des clients et renforcer la marque de l’entreprise. »

Evolve Formation Conseil

Conclusion


Bien que les hard skills soient cruciales pour accomplir des tâches spécifiques ou liées au métier, les soft skills et le développement des savoir-être sont essentiels pour le succès à long terme de l’entreprise.

Ils permettent aux employés de s’adapter, de collaborer efficacement, de rester engagés, de prendre plaisir à venir travailler et d’innover, tout en renforçant la culture et la leadership au sein de l’organisation.

Exemples de formation pour développer vos Soft Skills :

>Améliorez votre communication interpersonnelle

>Développer l’intelligence collective

>Développer la posture de manager

>Mieux gérer le stress professionnel